Mange Mon Disc
:)
mardi 11 septembre 2018
mercredi 16 mai 2018
Plai Plai Plaiiiiid
Ce n'est un secret pour personne, Plaid est l'un de mes groupes préférés.
et c'est dingue, à chaque fois que j'enclenche un de leur morceaux, je deviens folle.
même après tant d'années...
Y'a pas longtemps, à une soirée, je me suis vue entourée de 2 musicos assez calés (l'un est photographe/chroniqueur et l'autre un truc tout aussi "poussé") Et je me suis retrouvée à devoir expliquer, avec des mots COHÉRENTS, pourquoi j'avais osé dire que "New Family" était dingue, pourquoi j'avais osé balancé que c'était du GENIE, alors qu'eux, ils n'y voyaient qu'un son très moyen, pas ouf techniquement.
Ta Gueule, avec tes termes techniques, tes mythes et tes exigences.
je ressens tellement de choses différentes en écoutant ce morceau qu'il serait vain d'essayer de les rassembler sur papier (ou ordi)
je pense que le meilleur carton de LSD du monde est à des milliers de kilomètres de puissance d'une minute de New Family.
je crois que grâce à ce morceau je comprends un peu mieux ma présence sur Terre.
Si tu avais prêté plus attention, si tu avais regardé au-delà de tes préjugés et si tu avais saisi la main que je t'ai tendu mille heures durant,
tu aurais plongé à coeur perdu dans la lumière;
Peut être que leur Live était en-deça de mes espérances, très largement même, mais ça fait rien, ce fut un sacré périple et je continuerai d'écouter leurs morceaux avec fougue et dévouement. (bon, j'avoue qu'ils ont quand même intérêt à se réveiller, leurs dernières sorties sont pas vraiment à la hauteur)
enfin voilà. Mon papier le moins perché pour l'un de mes groupes préférés, contradiction quand tu nous tiens (:
tfaçon c'est pas comme si j'étais lue, hin ! surtout ici
et c'est dingue, à chaque fois que j'enclenche un de leur morceaux, je deviens folle.
même après tant d'années...
Y'a pas longtemps, à une soirée, je me suis vue entourée de 2 musicos assez calés (l'un est photographe/chroniqueur et l'autre un truc tout aussi "poussé") Et je me suis retrouvée à devoir expliquer, avec des mots COHÉRENTS, pourquoi j'avais osé dire que "New Family" était dingue, pourquoi j'avais osé balancé que c'était du GENIE, alors qu'eux, ils n'y voyaient qu'un son très moyen, pas ouf techniquement.
Ta Gueule, avec tes termes techniques, tes mythes et tes exigences.
je ressens tellement de choses différentes en écoutant ce morceau qu'il serait vain d'essayer de les rassembler sur papier (ou ordi)
je pense que le meilleur carton de LSD du monde est à des milliers de kilomètres de puissance d'une minute de New Family.
je crois que grâce à ce morceau je comprends un peu mieux ma présence sur Terre.
Si tu avais prêté plus attention, si tu avais regardé au-delà de tes préjugés et si tu avais saisi la main que je t'ai tendu mille heures durant,
tu aurais plongé à coeur perdu dans la lumière;
Peut être que leur Live était en-deça de mes espérances, très largement même, mais ça fait rien, ce fut un sacré périple et je continuerai d'écouter leurs morceaux avec fougue et dévouement. (bon, j'avoue qu'ils ont quand même intérêt à se réveiller, leurs dernières sorties sont pas vraiment à la hauteur)
enfin voilà. Mon papier le moins perché pour l'un de mes groupes préférés, contradiction quand tu nous tiens (:
tfaçon c'est pas comme si j'étais lue, hin ! surtout ici
mardi 18 juillet 2017
Nervous Young Man
J’ai fait un rêve étrange, le dos calé dans un fauteuil rouge sang,
arraché à la dernière rangée d’un cinéma miteux, cloué au beau milieu
d’une clairière. L’herbe tendre qui encerclait mes pieds avait un goût
de cendre, quelques fourmis jouaient entre mes orteils. Âpres sont les
secondes qui lentement s’égrainent au cours d’un songe, mes canines ont
rongé le temps. Je me retrouve sous le corps blanc d’un jeune poète, ses
boucles rendues translucides par les rayons de Lune tombent sur mes
joues et les chatouillent. On s’embrasse en rigolant, au son d’une corde
grattée, ses lèvres sucrées découvrent mon cou, je me tortille sous ses
caresses, un battement de coeur plus tard, il s’évapore. J’écarquille
les yeux, deux points brillants sur une face blême, je continue seule à
m’explorer. Dieu que cet album est BON! Ses titres, décomplexés, étirent
leur insolence de longues minutes durant, et pas une fois l’ennui n’ose
ramener sa fraise. J’ai plongé tête la première dans un court d’eau
glacé, le dos couvert d’écailles. Des bestioles aquatiques m’ont
encerclée en un concerto de bulles démentes, j’ai sorti mes baguettes et
tapé de toutes mes forces sur quelques coquillages sous marins. Des
petits bouts d émail giclaient dans tous les sens, torpille cinglante et
boule d’algue dingue, les hippocampes en perdent la vue. Rêve démentiel
sans queue ni fin, je me retrouve sous une couette chaude, dans les
plus doux bras du monde, aux bouts desquels un grand sourire, mordu aux
lèvres en maints endroits..
They Fall But You Don't
Les trous de sa peau, comblés d’une tendresse pâle, me font frémir.
lie-moi à la tendresse d’une voûte!
J’enfonce mon museau triste au creux de son cou, la tiédeur de sa peau comme boussole, enfin, je me reconnais.
j’attache mes mains à la barbe bleue du temps nouveau,
il n’est rien de plus vain que les souvenirs.
il n’est rien de plus vain que les souvenirs.
sous les tendres gémissements d’une nymphe folle, j’organiserai ma chute..
Ils sont témoins, là-haut, de nos moindres caresses, ton corps accuse le coup et en redemande, qui suis-je, pour toi, lorsque nous sommes loin?
Désirs farouches de liberté qui ne laisse pas de place à la mollesse du coeur.
j’y comprends rien, moi qui croyait qu’on périrait ensemble, nos âmes soudées à n’en devenir qu’une,
lumineuse et démentielle, à la hauteur de nos attentes.
Ils sont témoins, là-haut, de nos moindres caresses, ton corps accuse le coup et en redemande, qui suis-je, pour toi, lorsque nous sommes loin?
Désirs farouches de liberté qui ne laisse pas de place à la mollesse du coeur.
j’y comprends rien, moi qui croyait qu’on périrait ensemble, nos âmes soudées à n’en devenir qu’une,
lumineuse et démentielle, à la hauteur de nos attentes.
éloignez-vous de nous, putain, mon trône brûle de colère
Vous n’êtes qu’orgueil et détresse, à en salir les morts, à la manière
d’un charognard vous picorez les yeux malins, sans jamais être rassasié.
milles troubles agitent mes rêves, mille péchés secouent ta chair,
sublime magie aux douces mains gantées, que cache tu sous ta blanche tunique?
milles troubles agitent mes rêves, mille péchés secouent ta chair,
sublime magie aux douces mains gantées, que cache tu sous ta blanche tunique?
Contre ta lèvre ennemie je presse un bâtonnet de sucre
au contact de cette valse lente et généreuse les chairs ploient petit à petit,
une liqueur amère trempe ta belle échine.
une liqueur amère trempe ta belle échine.
Au bout de la chaîne en toc un petit oiseau mou balance son bec dans tous les sens
Non, l’amour ne triomphe pas ce soir.
J’ai du mal à saisir, ce qu’apporte cet
album. Mes mains se heurtent à une paroi gelée façonnée par l’ennui, que
rien ne trouble. Je me dis que la tristesse du compositeur ne gagne
pas, à être exposée ainsi, dans cette forme là. A la manière d’un animal
trop brusque élevé en marge de la portée câline, le temps cabre son
échine d’indécision puis finit par se mordre la queue, les crocs gonflés
de haine.
La lune dépose son étroite écharpe
d’argent sur la forêt et la faune qui s’endort. Au loin, les murmures de
la ville troublent la quiétude des ombres endormies, parasitant leurs
songes, remuant leur conscience. Du haut de son perchoir boisé, un vieux
hibou se délecte des restes d’un rongeur, chassé quelques minutes plus
tôt. Le poil parsemé de taches vermeilles luit sous l’éclairage velouté
de l’Astre triste. Son repas terminé, l’oiseau tend dignement ses
ailes, le regard fixé au loin, l’esprit perdu au delà des cimes, et,
sans un bruit, s’enfonce dans les Ténèbres irréelles du temps meurtri.
dimanche 19 février 2017
L'Oublie
À l’autre bout du monde, là où les
ombres n’ont pas de coeur, un jeune prophète se bourre la gueule sans
sourciller. Le goulot froid, entre ses lèvres tristes, teinte l’aurore
de ses harmonies ivres. La tête du garçon frappe ses épaules avec une
régularité déconcertante de métronome sérieux,
gauche-droite-gauche-droite__________ la ligne est fatiguée.
Sous ses yeux d’ébène, une femme à la
peau morte s’endort, le nez sur son violon. Pour qui joue-t-elle, depuis
des mois, si ce n’est pour un souvenir? Elle s’est usé les os, à force
d’espérer; son horrible dos se courbe plus bas que terre au rythme des
âmes transies d’effroi qui s’amoncellent, en tas de boue crasseux, au
pied du lit inoccupé. La solitude comme point de repère, une cigarette
invisible derrière l’oreille, le jeune garçon défie la mort droit dans
les yeux — c’est ton odeur, oui! Ton odeur qui m’a rappelé à toi, ô toi,
frêle navire aux cales vermoulues. Le vent s’engouffre entre tes
cuisses, ma langue s’assèche et mes oreilles multiplient le fracas des
battements de ton coeur– mensonge! Ta tendre poitrine
est vide, creuse comme une vieille souche fatiguée. Les couleurs ont
toutes été oubliées et je regrette, oh oui, je regrette, de ne pas les avoir enlacées.
à l’époque où mes bras pouvaient
s’élever , j’aurais fendu ton âme et embrassé tes plaies, lécher tes
joues acides et prié le Soleil de ne pas trop douiller. Assommante
errance d’un astre triste, recroquevillé entre les mauvaises mains, le
buste écartelé aux pointes de la plus belle étoile, le garçon meurt à
petit feu.
Je t’aime,
sublime chimère, même quand je ne suis plus.
mardi 31 janvier 2017
Je rêve de chattes silencieuses aux contours humides
Sournoisement assaillie par les ronflements sonores d'un animal au poil
doux, je dégage ma couette Mickey Mouse d'un coup de pied sec. J'ai
gardé mes lunettes de sommeil et les barres de plastique s'incrustent à
coups de reins vicieux dans ma peau. À vif, la molle croûte se fêle en
dégueulant une mouille opaque et huileuse, mes doigts en sont tartinés.
Frustrée de ne pas trouver Morphée, les cuisses écartées, je secoue mon
hochet à la ronde, priant les Créatures nocturnes de m'arracher un ou
deux cris. Rafales de cordes tendues et délire douteux de gorge repue,
j'esquive les 2-3 morceaux merdiques de l'album et prends mon pied sur
les autres. Je mords à pleine dent le coussin imbibé de bave sèche
couvert de cheveux longs - commence à le lécher en clignant des yeux. L
apocalypse, maman, va te péter à la gueule et recouvrir ton être en
étirant ses lèvres afin d engloutir ton corps, ton âme et tes souvenirs.
Fondue au trottoir élimé, ton ombre mord les bouts de gomme mélangés au
granit. Poussière et désir à sniffer de concert, sur la croupe d'une
instru libérée, j'ai les pupilles qui crépitent dans le noir tel de
timides corolles tuées à petit feu par les flashs acides de l'ambulance
qui me transporte vers Agartha. J'ai des envies oblongues d'écorcher tes
vices du bout de mes ongles rongés, ne commence pas à chialer.. J't'ai
fait les poches en te léchant le cou, j'avale doucement des petits bouts
de toi, ça ne me tire pas d'affaire, j'envisage de plonger tête la
première dans ton coeur affolé. Une batterie cogne dur sur tes
ventricules, étrangement ça me soulage un peu de te voir souffrir, je ne
réclame pas ta mort mais je dirais pas non à une nuit entière à te
piétiner les orteils en chantant. Le bal des cocus joue ses dernières
notes ; collé au mur du fond, un radiateur ancien fait craquer ses
tuyaux en mesure. Un immense polichinel de bois et de mousse se prend
les pieds dans ta robe aux reflets de lave, bascule tête la première
contre le carrelage, gelé depuis des siècles et des siècles, miaou. Ses
propres canines de miel fossilisé pénètrent sa tendre langue, sans
bruit. Un flot tiède d'hémoglobine s'échappe des trous en bouillonnant.
Aux coins de ses lèvres usées par le temps des Amours Charnels se
dessine une lune poupre, d'abord minuscule puis de taille démente. Lune
rousse aux seins juteux, mord tout sur son passage.
Je m'engloutis
jeudi 17 novembre 2016
Trahison
Le Temps, fidèle
ennemi
m'invite à sa table.
Mes doigts s'entrechoquent sur les couverts d'argent.
Je dépose un baiser tiède
Au sommet de ton épaule
morte
Blafarde errance d'une bouche molle
rongée par l'Amour
Sous ta peau lunaire
serpente un ruisseau triste
Pourpres, maigres
tes jambes flageolent en tentant de me fuir
Deux mont liquéfiés - de trouille
se dressent sous tes caresses
Ah! Qu'il était fier et lourd, le temps des Amours Jeunes
maintenant, les draps se gonflent de larmes à la réminiscence de ton corps disparu
et toutes ces âmes mortes
qui hurlent dans l'obscurité
s'éclatent en mille cohortes
dans les tréfonds d'un songe torturé
j'accuse! le frais matin de m'avoir aveuglée
Il me reprend mon âme
et quel supplice, de plonger tout entier dans cette masse sombre
mouillée des larmes d'un autre temps
réveille-toi , putain!
nettoie ta gueule d'amour barbouillée et
P A S S E A A U T R E C H O S E
sinon...
ennemi
m'invite à sa table.
Mes doigts s'entrechoquent sur les couverts d'argent.
Je dépose un baiser tiède
Au sommet de ton épaule
morte
Blafarde errance d'une bouche molle
rongée par l'Amour
Sous ta peau lunaire
serpente un ruisseau triste
Pourpres, maigres
tes jambes flageolent en tentant de me fuir
Deux mont liquéfiés - de trouille
se dressent sous tes caresses
Ah! Qu'il était fier et lourd, le temps des Amours Jeunes
maintenant, les draps se gonflent de larmes à la réminiscence de ton corps disparu
et toutes ces âmes mortes
qui hurlent dans l'obscurité
s'éclatent en mille cohortes
dans les tréfonds d'un songe torturé
j'accuse! le frais matin de m'avoir aveuglée
Il me reprend mon âme
et quel supplice, de plonger tout entier dans cette masse sombre
mouillée des larmes d'un autre temps
réveille-toi , putain!
nettoie ta gueule d'amour barbouillée et
P A S S E A A U T R E C H O S E
sinon...
De la pointe des dents, je mordille des petits bouts d'un nouveau corps immaculé, trempé d'innocence.
Ta chair est tendre et moite, fondue sur les contours de mes doigts qu'avidement je décide de lécher.
Jusqu'à la prochaine odeur, je veux bien m'ignorer.
Et si ton corps venait à disparaître, j'irai sonder les limbes hostiles, d'un pas décidé. Hurlant ton nom aux ombres douces, percées de regrets, je franchirai l'impossible au coeur de glace.
Ici, où les distances infinies maintiennent le temps en émoi, comme le ferait une meute de hyènes affamées, je n'ai plus peur de lui. Sa taille ne m'effraye pas puisqu'il n'est rien, minuscule parasite hagard aux yeux tombants, qui sournoisement m'évite...
bâtard!
J'en ai croisé, des lâches, mais toi t'es leur leader puant, avec ton corps trop grand qui ne peut passer les portes de l'esprit, barbote, barbote ! dans ta libre fange, terre mouillée aux beats assourdissants et disgracieux, ils sont légions à vouloir t'ignorer.
Ta chair est tendre et moite, fondue sur les contours de mes doigts qu'avidement je décide de lécher.
Jusqu'à la prochaine odeur, je veux bien m'ignorer.
Et si ton corps venait à disparaître, j'irai sonder les limbes hostiles, d'un pas décidé. Hurlant ton nom aux ombres douces, percées de regrets, je franchirai l'impossible au coeur de glace.
Ici, où les distances infinies maintiennent le temps en émoi, comme le ferait une meute de hyènes affamées, je n'ai plus peur de lui. Sa taille ne m'effraye pas puisqu'il n'est rien, minuscule parasite hagard aux yeux tombants, qui sournoisement m'évite...
bâtard!
J'en ai croisé, des lâches, mais toi t'es leur leader puant, avec ton corps trop grand qui ne peut passer les portes de l'esprit, barbote, barbote ! dans ta libre fange, terre mouillée aux beats assourdissants et disgracieux, ils sont légions à vouloir t'ignorer.
Et je cherche ton sourire, sur ces faces d'ardoise monotones
même si je sais très bien qu'au fond, je n'en n'ai plus besoin
jeudi 10 novembre 2016
Ellipses
Nil Hartman - Ellipses (2016)
Rongée par les remords, l'ombre discrète joue des coudes et tente de se mouvoir au milieu d'une foule vorace, s'étendant à perte de vue. Affaiblie par une dépendance flagrante à l'autre, au souvenir tendre de ses caresses ainsi qu'aux réminiscence d'un Temps Immémorial, toujours, gonflée d'espérance, elle peine à avancer.
Pourtant, 32 annonce un changement purgatif :
Au contact de ces êtres, l'ombre s'ouvre doucement, à la manière d'une fleur tardive, se nourrissant des éclats de voix que l'air réchauffe à gros bouillon. Voici que le rouge lui monte aux joues, cela faisait bien longtemps. Et c'est de face, en pleine lumière, qu'elle se montre à présent.
Au hasard des soubresauts sucrés de ces pantins de sueur, désarticulés, l'orgue triste s'agenouille puis se relève, chaque fois qu'il croit apercevoir celle pour qui tout est destiné.
Les notes tombent sur sa chair en multitude d'Émois craintifs, combien ces rides ont-elles acceptées de larmes?
Discrètement ,Nil Hartman réussit l'exploit de capturer l'instant, sans l'amocher, ( ) en est la preuve concrète. Et j'attendais, oh, j'attendais, un morceau baigné d'Extase et imparable, symbole transi d'une époque à venir...
Yoctomètre (ouverture de l'année, sans hésitation) déploie son synthé saturnien et nous montre l'Avenir, en souriant. Un ange en perdrait ses ailes de douceur, trouvant d'autres moyens pour regagner son trône.
Et moi, c'est avec des morceaux de cette trempe que je veux grandir. Je suis même prête à pardonner.
Ellipses offre, aux plus moribonds d'entre nous, une rédemption salvatrice , inespérée, perdue dans un recoin de l'Univers, noyée dans le volcan de l'amour fruste. Sans titre 6 n'a pas besoin de nom puisqu'elle est toutes et tous et qu'elle jaillit de l'ombre en un soubresaut gigantesque, laissant derrière elle des gouttes chaudes d'une lave magnétique irisée.
Merci
Rongée par les remords, l'ombre discrète joue des coudes et tente de se mouvoir au milieu d'une foule vorace, s'étendant à perte de vue. Affaiblie par une dépendance flagrante à l'autre, au souvenir tendre de ses caresses ainsi qu'aux réminiscence d'un Temps Immémorial, toujours, gonflée d'espérance, elle peine à avancer.
Pourtant, 32 annonce un changement purgatif :
Au contact de ces êtres, l'ombre s'ouvre doucement, à la manière d'une fleur tardive, se nourrissant des éclats de voix que l'air réchauffe à gros bouillon. Voici que le rouge lui monte aux joues, cela faisait bien longtemps. Et c'est de face, en pleine lumière, qu'elle se montre à présent.
Au hasard des soubresauts sucrés de ces pantins de sueur, désarticulés, l'orgue triste s'agenouille puis se relève, chaque fois qu'il croit apercevoir celle pour qui tout est destiné.
Les notes tombent sur sa chair en multitude d'Émois craintifs, combien ces rides ont-elles acceptées de larmes?
Discrètement ,Nil Hartman réussit l'exploit de capturer l'instant, sans l'amocher, ( ) en est la preuve concrète. Et j'attendais, oh, j'attendais, un morceau baigné d'Extase et imparable, symbole transi d'une époque à venir...
Yoctomètre (ouverture de l'année, sans hésitation) déploie son synthé saturnien et nous montre l'Avenir, en souriant. Un ange en perdrait ses ailes de douceur, trouvant d'autres moyens pour regagner son trône.
Et moi, c'est avec des morceaux de cette trempe que je veux grandir. Je suis même prête à pardonner.
Ellipses offre, aux plus moribonds d'entre nous, une rédemption salvatrice , inespérée, perdue dans un recoin de l'Univers, noyée dans le volcan de l'amour fruste. Sans titre 6 n'a pas besoin de nom puisqu'elle est toutes et tous et qu'elle jaillit de l'ombre en un soubresaut gigantesque, laissant derrière elle des gouttes chaudes d'une lave magnétique irisée.
Merci
vendredi 14 octobre 2016
bleu perdu
Les voix angéliques déstructurées me font fondre. Fall en est gorgé jusqu'au sommet de la plus haute tour, qu'on entraperçoit en arrière-plan, gommée par la stupeur bleue d'un brouillard perpétuel.
ça y'est, je replonge.
Oh ce que je ne donnerais pas pour l'oublier! ça fait des semaines que j'essaye, question de vie ou de mort, et pourtant...
Je m'adresse alors à l'inconnue aux cheveux sombres aperçue quelques fois dans mes rêves d'antan. Manifeste-toi, qu'on plonge vers l'avant!!
jeudi 13 octobre 2016
Childhood Mélodie
Il m'a suffi d'une seule écoute, tout comme des fois il nous
suffit d'un unique regard, pour tomber amoureuse. D'une douceur
inégalable de main de femme, guidé par l'espérance enfantine et bornée
d'instruments en symbiose, Wingtip se vit comme
un souvenir moelleux, de la trempe de ceux qui vous poussent à
continuer, malgré la lâcheté ambiante. Même les cuivres se coulent dans
l'atmosphère comme on se coule dans un vieux pyjama usé, fleurant bon
l'amour maternel. La pochette, d'une électrique contemplation promet le
plus fou des voyages, aux confins des rêves, à la limite de l'extase.
au diable la raison!
L'innocence récupère son royaume et pousse de ses petites mains
habiles son Roi sur un trône forgé de coussins, recouvrant le monarque
d'une couverture laineuse et, genou à terre, le nez vers le sol, elle
sourit.
Sous ses paupières closes pulsent une myriade de beats élastiques et de sous son corsage s'élèvent quelques fragments de voix séraphiques et blancs, tout étonnés de voir qu'il y a encore de la vie alentours. Les corps malades, dont les entrailles broyées par l'ignorance des Autres grésillent d'effroi, se tendent doucement vers la Lumière, en quête d'un repos bien mérité.
J'exagère à peine en disant que cet album est touché par la Grâce. J'y ai senti l'Amour , mais pas le bâtard que j'ai trop longtemps porté, celui qui broie et qui déçoit. Là il s'agit d'Amour sans contrainte, de Liberté.
Sous ses paupières closes pulsent une myriade de beats élastiques et de sous son corsage s'élèvent quelques fragments de voix séraphiques et blancs, tout étonnés de voir qu'il y a encore de la vie alentours. Les corps malades, dont les entrailles broyées par l'ignorance des Autres grésillent d'effroi, se tendent doucement vers la Lumière, en quête d'un repos bien mérité.
J'exagère à peine en disant que cet album est touché par la Grâce. J'y ai senti l'Amour , mais pas le bâtard que j'ai trop longtemps porté, celui qui broie et qui déçoit. Là il s'agit d'Amour sans contrainte, de Liberté.
Et même si je dors seule ce soir, en écoutant Wingtip
avant de m'évader, je ne crains plus les Ténèbres qui m'ont, les
derniers temps, bouffée, car mes sens seront tournés vers des horizons
moins mornes et peut être qu'enfin, demain, au réveil, je t'aurai
oubliée.
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